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Former les industriels de demain à la chimie verte

Avec ses six Prix Nobel décernés et ses 570 enseignants-chercheurs répartis dans dix laboratoires de recherche, l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI Paris) est l’une des écoles d’ingénieurs les plus anciennes et prestigieuses de France. Elle forme chaque année une promotion de 85 ingénieurs destinés à innover pour répondre aux enjeux technologiques et industriels de demain.

Depuis 2011, un fonds soutient cet élan d’innovation autour de deux axes : accompagner les mobilités des étudiants, à travers des bourses, et financer des programmes de recherche dédiés à différents sujets : maladies d’Alzheimer et Parkinson, imagerie médicale, matière molle ou encore ondes – l’École est à l’origine de la découverte du Sonar.

Dès 2023, l’ESPCI s’est investie, avec l’appui de la Fondation d’Entreprise Michelin, dans l’accueil d’étudiants étrangers. L’année a été consacrée à leur sélection, ainsi qu’à la mobilisation des laboratoires partenaires et au choix des sujets de recherche, qui portent principalement sur les frottements et les polymères. Au total, quatre élèves-ingénieur(e)s – trois Indiens venus des Instituts technologiques de Pune et de Madras et une Thaïlandaise formée à l’Université de Chulalongkorn – ont été accueillis, pour un semestre d’études, début 2024. Le projet sera reconduit en 2025, avec quatre nouveaux étudiants.

Grâce à une fin de cursus de haut niveau, essentielle dans leurs parcours, les quatre futurs ingénieurs repartent dans leurs pays enrichis de leurs expériences et collaborations en France.

Témoignage de Mademoiselle Nalin Maniwongwichit, bénéficiaire d’une bourse de la Fondation d’Entreprise Michelin :

« J’ai 26 ans et je suis étudiante en master à l’Université Chulalongkorn de Bangkok, en Thaïlande. Actuellement, je suis en stage à l’ESPCI Paris-PSL. Notre projet de recherche collaboratif entre l’ESPCI et l’ENS vise à développer des matériaux hydrogels souples capables d’encapsuler et de libérer de la doxycycline, un médicament antibiotique, sous stimulation thermique. De plus, nous concevons l’hydrogel avec des propriétés adhésives cellulaires réglables pour valider le concept. Nous avons également pour objectif d’étudier la recyclabilité de l’hydrogel dans l’encapsulation afin de minimiser le gaspillage de matériaux. Dans nos expériences d’adhésion cellulaire, nous espérons imiter l’environnement de libération du médicament pour observer les interactions cellulaires à petite échelle, ce qui permet de réduire la quantité de médicament utilisée par rapport aux méthodes traditionnelles telles que la méthode de diffusion de Franz. Cette approche nous permet d’étudier les effets du médicament sur les cellules tout en évitant les implications éthiques associées aux expériences impliquant des modèles animaux. »

Photos : Rencontre entre les boursiers, à l’issue de leur cursus, et la Fondation, le 11 juin dernier

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