Partager la publication "KARIBU, l’application pour faciliter l’intégration des populations réfugiées par la langue"
Créée par Bibliothèques Sans Frontières (BSF) quelques mois seulement après le début de la guerre en Ukraine pour permettre aux populations déplacées et accueillies en France de se familiariser rapidement avec la langue et la culture, l’application KARIBU continue de se développer pour répondre aux besoins de plus en plus de personnes immigrées et réfugiées en France.
Accessible gratuitement sur smartphone, KARIBU propose une approche pédagogique complémentaire aux cours de français classiques puisque l’interface de base est dans la langue d’origine de l’utilisateur·ice et se concentre sur la compréhension et la pratique orale à travers des exercices concrets pour une prise en mains autonome, rapide et efficace.
Pour un·e nouvel·le arrivant·e en France, acquérir les bases linguistiques et culturelles de son pays d’accueil est essentiel pour gagner en autonomie dans les démarches de la vie quotidienne et préparer son intégration professionnelle.
En 2023, grâce au soutien financier de la Fondation d’Entreprise Michelin et avec l’appui de l’association clermontoise CeCler, l’application s’est notamment enrichie de la langue arabe.
Lors de ce projet, Bibliothèques Sans Frontières, avec ses experts pédagogiques de FLE (Français Langue Etrangère) mais aussi avec l’appui de salariés Michelin, a également développé une nouvelle thématique consacrée à l’hygiène et la sécurité en usine pour la section “Travailler en France ».
Aujourd’hui, l’application propose plus de 50 modules organisés en thématiques pratiques et professionnelles. Plus de 15 000 bénéficiaires ont déjà pu apprendre le français grâce à Karibu.
En 2024 et 2025, la Fondation d’Entreprise Michelin renouvelle son soutien à BSF pour le développement de KARIBU autour de trois objectifs prioritaires :
“Avec KARIBU, notre ambition est de créer des ponts entre les langues et les cultures pour que l’intégration des personnes étrangères dans leurs pays d’accueil soit bénéfique à l’ensemble de la société. L’accès à un emploi joue en cela un rôle primordial dans l’autonomisation et donc l’estime de soi très souvent mise à mal par les parcours migratoires.” Jérémy Lachal, directeur général de BSF.
Augustin Trapenard, journaliste culturel et parrain de BSF, est allé à la rencontre d’utilisateur·ices de KARIBU ; reportage :