L’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, survenu le 15 avril 2019, dont les images sidérantes sont à jamais gravées dans nos mémoires, a suscité un élan de générosité mondial : des centaines de milliers de donateurs, dans plus de 150 pays, ont tenu à apporter leur contribution à ce chantier titanesque.
Au lendemain de la catastrophe, l’urgence était la mise en sécurité et la consolidation de l’édifice. Avec le concours principal du Fonds Cathédrale de Paris ouvert par la Fondation Notre Dame, la première phase des travaux de stabilisation de l’édifice a pu commencer, rassemblant 80 à 200 compagnons œuvrant chaque jour minutieusement sur un chantier d’exception particulièrement complexe.
Dès cette première étape, la Fondation d’Entreprise Michelin a souhaité être présente aux côtés de la Fondation Notre Dame, présidée par Mgr Michel Aupetit – archevêque de Paris, pour contribuer à la restauration de cet héritage unique de notre patrimoine culturel.
Après l’intervention des sapeurs-pompiers, l’une des premières mesures a été d’assurer la mise hors d’eau du chœur, des transepts et de la nef. Un immense parapluie de protection a ainsi été déployé. Plusieurs opérations d’urgence ont également été menées dans les mois qui ont suivi l’incendie, parmi lesquelles :
- L’évacuation des œuvres d’art de la cathédrale
- La mise hors d’eau du chœur, des transepts et de la nef
- Le déblayement des vestiges
- La mise en place de mesures de protection
- Le cintrage des arcs-boutants
- La surveillance des voûtes
- La mise en place d’instruments de chantier de grande hauteur
- Le ceinturage de l’échafaudage de la nef sinistré en vue de sa dépose
Prévus pour se terminer au printemps 2020, les travaux de découpage et de démontage de l’échafaudage ont finalement été achevés fin novembre : les intempéries, puis la crise sanitaire de la covid-19, ont eu pour effet de baisser les effectifs, avec par voie de conséquence, un retard des délais de livraison et un doublement du budget initialement prévu. En dépit des difficultés rencontrées, l’achèvement de cette phase cruciale marque une nouvelle avancée dans le chantier.
La phase de restauration et de reconstruction de l’édifice (sols, murs, charpente, toiture, etc.) représente un défi immense dont la durée et le coût ne sont pour l’instant pas connus. Mgr Michel Aupetit espère néanmoins une première célébration à horizon 2024.
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